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L’épistémologie de l’histoire est une branche de la philosophie qui étudie la nature, les méthodes et les limites de la connaissance historique. Elle s’intéresse aux fondements scientifiques de l’histoire, à savoir les conditions de possibilité de la connaissance historique, les sources du savoir historique et les différentes méthodes employées pour construire une représentation du passé.

Le présent enseignement propose donc une réflexion critique sur les enjeux épistémologiques de l’histoire, en mettant en lumière la nature et l’objet de la science historique, les problèmes et les défis auxquels l’historien est confronté. Ce cours aborde ainsi des questions fondamentales telles que la spécificité de l’analyse historique, les enjeux de l’objectivité en histoire, la finalité de la construction du récit historique, etc.

Ce cours vise, au demeurant, à donner aux étudiants une compréhension approfondie des enjeux épistémologiques de l’histoire ainsi qu’une capacité critique à évaluer les différentes approches de la connaissance historique. Cela passe évidemment par une définition correcte de l’histoire, un aperçu des stades d’évolution de la discipline et une connaissance réelle des subtilités liées au métier d’historien.

Il s'agit de comprendre les processus de taille de la pierre avec l'apparition du genre Homo qui va de 2,6 millions à environ 10 000 ans avant Jesus Christ.

Ce cours a pour objet d’étudier la longue et difficile gestation de l’historiographie africaine, historiographie qui a vu le jour dans un contexte particulier et difficile pour l’Afrique. Qui dit historiographie dit naturellement la manière de produire les connaissances ou d’écrire l’histoire d’un peuple, d’un continent, d’une région, d’une civilisation, etc. En conséquence, la nature des sources convoquées à cette fin a une place importante dans toute étude historiographique. L’historiographie interroge sur l’identité du producteur, du contexte de sa production et sur les objectifs, qu’ils soient scientifiques ou non, qui motivent la production des savoirs.

 L’intitulé du cours, parce que nous invitant à étudier la problématique de cette historiographie, doit nous interpeller, eu égard au contexte de naissance de l’écriture de l’histoire africaine. Il nous met face de la réalité selon laquelle cette historiographie est essentiellement née à un moment où l’Afrique n’était pas maitresse de son destin. En conséquence, il nous invite à analyser comment cette historiographie a connu une gestation difficile, parce qu’elle était mal engagée, détournée de l’objectif premier qui devrait être l’écriture de son histoire au sens scientifique du terme. Ce contexte problématique – les périodes des conquêtes coloniales et ensuite de la colonisation proprement dite - était tel qu’il continue encore à marquer comme au fer rouge l’avenir de l’écriture de l’histoire africaine, tant les préjugés, les contrevérités, les confusions nées de cette période charnière sont nombreuses et continuent de donner du grain à moudre aux historiens spécialistes de l’Afrique.

Aujourd’hui encore, malgré tous les acquis, et les connaissances historiques bien établies sur l’Afrique grâce à l’apport des historiens africains, et de ceux d’autres horizons débarrassés des préjugés coloniaux, le travail de déconstruction de la production de cette première heure n’est pas, tant s’en faut, fini. D’où il y a le lieu d’étudier dans le cadre de ce cours les principales étapes que cette historiographie a traversées depuis la période des explorateurs, qu’ils soient européens ou arabes, jusqu’à nos jours. L’approche est certes ambitieuse, mais l’utilité de connaître ces différentes étapes pour des futurs historiens – et futurs spécialistes de l’histoire africaine, doit être un passage obligé pour la maitrise et la confrontation des sources, de la méthodologie et l’utilité de la déconstruction d’un certain nombre de préjugés qui ont encore la peau dure pour qu’ils soient corrigés dans la conscience collective.

L’étudiant de la licence 2, un apprenti élève de l’archéologie et de la Préhistoire, doit être, à la fin de ce cours, un apprenant accompli dans la connaissance des sociétés préhistoriques dont celles de la Protohistoire. Ce terme englobe des sens méthodologiques, chronologiques et culturels qui peuvent être ambigus chez l’étudiant, et par conséquent, ils doivent être connus et clarifiés.  

Ce cours, « Protohistoire du Sahara et de la Sénégambie », est une occasion pour l’étudiant d’assimiler les sociétés protohistoriques du Sahara et de la Sénégambie à travers l’étude de l’histoire des vestiges qu’elles ont laissés dans leur environnement afin de déterminer leurs cultures, leurs mobilités, leur mode de vie entre autres.

L’objectif de ce cours est donc de présenter le peuplement et les cultures protohistoriques du Sahara et de la Sénégambie ainsi que les changements intervenus dans leur mode de vie. Et, pour ce faire trois grandes parties sont abordées :

  • Introduction à la Protohistoire de l’Afrique
  • La Protohistoire du Sahara
  • La Protohistoire de la Sénégambie