A l’instar des autres branches du droit public, le droit administratif revêt plusieurs aspects d’ordre organisationnel et d’ordre relationnel. On distingue, en effet, d’une part, le droit administratif relationnel qui régit les relations de l’administration et des particuliers. Découlant du Code des obligations de l’Administration, il concerne fondamentalement les contrats de l’administration et traite de la responsabilité publique. D’autre part, on distingue le droit administratif organisationnel régissant les structures administratives avec notamment le Code Générale des Collectivités Locales qui réglemente l’organisation des communes et des départements. L’organisation administrative des Etats modernes connaît un aménagement complexe entre l’administration d’Etat, les collectivités locales, les établissements publics et les autres personnes morales de droit public. Toutefois, le schéma classique tend à une complexification au point de susciter l’interrogation sur sa propre pertinence. En effet, ce modèle est remis en question par un double mouvement de dénivellement par le « haut » et par le « bas » ; c’est-à-dire par la succession de transferts de compétences vers des organisations communautaires supranationales et vers des collectivités décentralisées. 

Le droit des contrats est l'étude des règles générales s'appliquant au contrat. Il s'agit d'abord de revenir sur la théorie générale du contrat en passant en revue tous les fondements philosophiques du contrat. Dans un second temps, la question de la formation, des effets et de la rupture du contrat sera envisagée.

L’étude du phénomène criminel soulève des difficultés lorsqu’il faut préciser les contours et en définir les composantes. Cependant, il est une constante que toutes les civilisations quel que soit leur degré de civilisation s’efforcent de lutter contre l’ampleur des phénomènes criminels par des mesures appropriés.Pendant longtemps, le droit pénal a été cantonné à un domaine purement juridique. Ce n’est qu’à partir du 19e siècle que l’on commence à s’interroger sur le phénomène criminel de façon scientifique. Ce qui explique l’interaction actuelle du droit criminel avec d’autres matières scientifiques qui permettent de le comprendre.en droit sénégalais, le code pénal sénégalais  a été institué par la loi 1965-60 du 21 juillet 195 et modifié par la loi du 29 décembre 2000. il a été modifié par la loi portant réforme de la carte judiciaire du Sénégal est venue supprimer les Cours d’assises en les remplaçant par les chambres criminelles qui se réunissent en session une fois tous les quatre mois. La loi 2014-28 du 03 novembre 2014 instituant l’organisation des Chambres criminelles à, entre autres, pour objectif est de lutter contre les longues détentions provisoires. Etudier le droit pénal permet de comprendre le phénomène criminelle et les différentes remèdes que le législateur sénégalais tente d'y apporter.

Le développement de l’idée régionale en Afrique de l’Ouest est marqué par une dualité institutionnelle. Une première conception de l’unification régionale s’est en effet cristallisée dans la création du cadre unitaire de la CEDEAO. La deuxième conception traduit l’affirmation de spécificités sous régionales trouve son illustration avec la CEAO qui dans le sillage de l’ajustement monétaire opéré en 1994 s’est muée avec l’avènement de l’UEMOA. Le droit communautaire est un droit qui est en plein essor dans les différentes aires régionales de l'Afrique. Le cours portera sur le droit institutionnel communautaire de l’Afrique de l’Ouest avec préférence au droit de l’Union économique et monétaire ouest africaine ; quoique notre modèle soit le droit communautaire européen. Il abordera les deux aspects du droit communautaire institutionnel portant d’une part sur la dimension interétatique du remembrement communautaire au sens juridique du terme et d’autre part sur la vocation supranationale de la construction de l’espace communautaire intégré au sens macro-économique du terme.



Le droit des biens est l'ensemble des règles juridiques qui régissent les rapports entre les personnes et les biens. Il permet d’appréhender notamment la relation juridique entre un sujet du droit et un objet du droit