Notre cours portant sur l’histoire politique et administrative du Sénégal est divisé en deux parties. La première qui a pour titre le Sénégal précolonial et colonial, expose l’histoire ancienne notamment l’existence des royaumes précoloniaux au Sénégal, décrit la période transitoire, explique la politique coloniale et son évolution de 1900 á 1940. La seconde partie du cours, intitulée l’accession du Sénégal á l’indépendance présente la marche vers l’indépendance en exposant la voie par l’évolution du Sénégal de l’Empire à l’Union française, la Conférence de Brazzaville de 1944, la Loi-cadre de 1956, la Communauté de 1958, en montrant le Sénégal á l’aube de l’indépendance. On a tenté aussi dans cette partie, de reconstituer, nommer les trajectoires des relations inter-ètatiques sous régionales de la période de l’indépendance aux années 2000, ensuite quelques actions diplomatiques actives de la politique étrangère du Sénégal sont présentées.

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De par leurs immenses capacités, les tableurs font peur ! Ils sont très souvent délaissés par les non-spécialistes qui préfèrent réaliser leurs calculs manuellement lorsque le volume des données à traiter est suffisamment faible de peur d'être perdus dans la complexité d'un tableur.

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La Loi des finances ouvre des possibilités de dépenses mais impose en même temps, des limitations à l’activité financière du Gouvernement. L’exécution de la loi de finances est aménagée de manière que les opérations effectuées soient conformes aux prévisions et aux autorisations données par l’autorité budgétaire. L’exécution de la loi de finances fait ressortir un problème qui se présente sous deux aspects notoires. Le premier aspect revêt une dimension juridique et administrative. Il permet de déterminer les procédures qui permettent au Gouvernement et à l’administration d’assurer les opérations de dépenses et de recettes. Le second aspect revêt, pour sa part, une dimension financière et monétaire. Il en ressort une nécessité d’aménager les ressources de telle sorte qu’elles permettent d’assurer efficacement la fonction dévolue au Trésor public consistant au paiement des dépenses.

Acte de prévision et d’autorisation, le budget doit être exécuté strictement. A cette fin, l’exécution est confiée à un personnel spécialisé et soumise à des procédures particulièrement rigoureuses. Mais, les garanties d’une bonne exécution ne dépendent pas seulement de l’existence de ce personnel et de ces procédures. Elles tiennent également aux conséquences des principes budgétaires de base et de l’ensemble des règles relatives à l’établissement et à la structure interne du budget. L’exécution budgétaire incombe au Gouvernement qui doit, dès la promulgation de la loi de finances et conformément à celle-ci, prendre les mesures nécessaires à la répartition des crédits. Cette exécution est inséparable du contrôle de l’exécution, plus exactement des contrôles de l’exécution ; c’est ce qui fait dire à Maurice Duverger que « l’exécution du budget est dominée par l’idée de contrôle ».

La mise en œuvre du droit résulte soit de l'acte juridique soit du fait juridique. Le cours sur le droit de la responsabilité aborde l'obligation résultant du fait juridique. Cette obligation peut naître soit de son propre fait en raison d'une faute ayant à l'origine d'un dommage soit du fait d'autrui soit du fait des choses. Mais en raison de l'augmentation des dommages causés du fait des accidents de la route, le législateur a mis en place un régime spécial pour les victimes de la route. La deuxième partie du cours traite de l'évolution et de l'extinction de l'obligation.



L’immense intérêt de l’étude du droit administratif tient en ce qu’il est animé par la recherche d’un équilibre entre l’intérêt général et les intérêts particuliers. Cela peut expliquer aussi la remise en cause que connaît aujourd’hui une certaine conception classique du droit administratif. Longtemps en effet la référence à l’intérêt général était nimbée d’une puissante dose de mystère lui donnant une autorité quasiment religieuse. Or, le « désenchantement du monde », selon l’expression de Max Weber prolongée par Marcel Gauchet, a atteint aussi, très naturellement, le droit administratif.

Ce n’est certes pas tant l’idée que l’intérêt général doit prévaloir sur les intérêts particuliers qui est aujourd’hui contestée que la part de mystère encore parfois attachée à la référence à un intérêt général qui serait aussi abstrait qu’impérieux. Des exigences d’explication, voire de débat et de respect des droits fondamentaux dans les relations entre les citoyens et l’administration ont profondément marqué, depuis quelques années, les évolutions du droit administratif. Si celui-ci a toujours été caractérisé par un ensemble de prérogatives mais aussi de quelques sujétions exorbitantes, ce sont surtout les premières qui se trouvent aujourd’hui remises en cause. La dynamique de ce mouvement tend vers une emprise croissante d’une culture juridique qui nierait quant à elle toute spécificité au droit de l’administration.

L’idée que le droit administratif, en tant que droit particulier aux relations entre l’administration et les administrés, serait antilibéral par nature avait en effet été développée par le juriste anglais A. V. Dicey en même temps que celle de la supériorité par essence d’un ordre juridique où l’administration serait soumise au droit ordinaire appliqué par le juge ordinaire. Cette conception n’avait cependant guère résisté à la démonstration des limites que présentait alors le droit anglais quant à l’effectivité du contrôle de l’administration et en des termes de garantie concrète des droits des citoyens. De nos jours, le droit de l’administration comporte une part de règles qui lui sont propres et il existe dans la plupart des Etats soit des juridictions administratives, soit à tout le moins des chambres ou sections spécialisées au sein d’un ordre juridictionnel unique pour le traitement de certains litiges concernant l’administration.