Le droit de la famille est un droit sénégalais de la famille en ce que cette matière s'efforce de mettre en place des règles organisant les rapports personnels et pécuniaires des époux, un homme et une femme, unis par le lien matrimonial, en prenant en compte aussi bien la tradition que la modernité.

Pays de vieilles traditions démocratiques, le Sénégal connait une riche histoire politique largement conditionnée par un lointain héritage précolonial et colonial. Mais, si dans l’ensemble l’héritage historique et politique a constitué un facteur déterminant dans l’avènement de la démocratie au Sénégal, il reste que le pays, qui a su surmonter de graves crises politiques au cours de sa longue évolution, traverse encore, aujourd’hui, des zones de turbulences. Nul doute que les différents acteurs politiques ont leur part de responsabilité dans le déroulement des évènements. Incarnant des intérêts politiques souvent antagonistes, les positions qu’ils prennent ne répondent pas toujours à une volonté partagée de réaliser des compromis qui seuls permettent l’instauration d’une démocratie apaisée. Les institutions politiques, conçues dans un climat d’affrontements permanents, restent ainsi fragilisées.

Informations générales du cours: L'économie politique est faite de la rencontre d’acteurs réalisant de multiples opérations. Une approche macroéconomique permet d'observer et de représenter l’économie dans son ensemble, alors que l’approche microéconomique permet d'analyser quant à elle, le comportement des acteurs pris individuellement. Il est donc important de comprendre les articulations et le fonctionnement de l’économie grâce à la représentation d’un circuit puis sous la forme d’un tableau, le TES (tableau des entrées –sorties) en suivant l'approche de la comptabilité nationale.

Le présent cours traite de l'Etat et comporte deux parties. La première se rapporte aux institutions de L'Arabie et la seconde à celles de l'Afrique précoloniale.

En ce qui concerne l'Arabie, il est étudié le processus de fondation de l'Etat ; ce processus fait apparaitre deux grandes séquences : l'Arabie préislamique et l'Arabie islamique. En Arabie préislamique, c'est-à-dire avant l'avènement de l'islam, il n'y avait pas à proprement parler d'Etat au sens où on l'entend aujourd'hui. C'est la tribu qui faisait office d'Etat. Cette tribu était composée de familles, de lignages, de clans, avec les mêmes croyances. Mais il y avait un autre lien de rattachement qui s'appelait le contrat de wala. A la tête de la tribu se trouvait un ancêtre qui en était l'autorité morale. C'est ce qu'on entend par ordre tribal. Cette situation rendit nécessaire une mise en relation paisible ou conflictuelle des tribus. D'où le sens du Rezzou et du Hilf. Cependant cette période dite encore celle de la jahiliya va être supplantée par l'Arabie islamique avec l'arrivée du prophète de l'islam, Mohamed, et la révélation du coran comme texte sacré. C'est la fondation de l'Etat musulman ; l'islam va être non seulement une religion mais aussi une civilisation et un Etat. On fixe l'étendue du pouvoir politique, met en place des règles de dévolution de celui-ci après la mort de Mohamed. Cet Etat fonctionne aussi sur la base d'une justice dite cadiale avec les règles du droit musulman ou fiqh et un juge appelé cadi.

La deuxième partie concerne l'Etat africain avant l'avènement de la colonisation occidentale et même musulmane. C'était une royauté dont l'origine n'est pas partagée par tous les historiens. Plusieurs conceptions ont été avancées pour justifier sa naissance. Pour certains la provenance était ancestrale, pour d'autres elle était mythique. Des auteurs ont avancé aussi son origine divine ou représentant de dieu. C'est là l'exception royale africaine. La dévolution du pouvoir obéissait aussi à des schémas différents. Elle est soit sacrée soit automatique. Tantôt on faisait recours à l'élection tantôt à l'armée. De plus, on assistait souvent à une inversion sociale, des périodes d'interrègne mais qu'il faut vite dépasser (la magnificence sociale). C'est donc une conception essentialiste du pouvoir. Cependant, il faut faire une observation particulière sur les empires soudanais médiévaux qui avaient aussi bien des forces comme l'or, les esclaves... mais aussi des faiblesses avec surtout la chute du commerce de l'or.

 

 

L’idée d’organiser politiquement la société internationale est née en réaction à l’anarchie qui résulte des conflits internationaux et à l’insuffisance de la doctrine de l’équilibre. Elle a pour ambition d’intégrer dans un système unitaire tous les Etats du monde, à travers un système comprenant des institutions capables de prévenir et de résoudre les conflits d’intérêts entre leurs membres à l’image des structures de la société étatique. Les institutions internationales connaissent un prodigieux développement. Celui-ci est à la mesure de l’intensification des relations internationales, qu’il s’agisse des relations entre Etats ou de la participation des organisations internationales et des personnes privées à la vie internationale. La notion d’institution implique celles d’ordre et de stabilité dans les relations internationales. Les institutions internationales recouvrent le droit international dans ses principes et ses règles, dans leur élaboration et leur observation, mais elles le dépassent aussi.

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Rien n’est plus dangereux, opinait Esmein, en matière constitutionnelle que de confondre le pouvoir avec le droit et de conclure de l’un à l’autre. La démocratie peut être considérée, selon la définition adoptée, comme le pouvoir du plus grand nombre ou le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ou encore comme le régime qui assure l’identification des gouvernés aux gouvernants. Actuellement, la plupart des Etats se réclament de la démocratie sans toujours la pratiquer véritablement. Il faut entendre la démocratie dans la seule version qui soit désormais reconnue, à savoir la démocratie libérale et pluraliste. Pourtant, au cours du XXe siècle, cette exclusivité lui avait été contestée par les tenants de l’idéologie socialiste, qui en proposaient une autre version, marquée le totalitarisme. L’effondrement récent de cette idéologie a fait justice de cette prétention. Héritière de la philosophie des Lumières, la démocratie pluraliste et libérale est la forme classique pratiquée à partir de la seconde moitié du XXe siècle dans la quasi-totalité des grandes sociétés industrielles occidentales et depuis lors largement diffusée à travers le monde.